Sommes-nous au bord de l’éclatement d’une 3ème Guerre mondiale, nous les humains persuadés de vivre dans la riche bergerie européenne, avec de gras bergers et des molosses armés, qui veillent sur nos jours et nos nuits, tandis que nous traitons nos petites affaires, chacun de notre côté, et que nous continuons à vivre comme les contemporains de Noë, avant le Déluge, sans soucis, en chantant, en dansant, intoxiqués par le numérique, les ordinateurs et autres intelligences robotiques ?
Que les dirigeants responsables des pays occidentaux menacés par Poutine ne se soient pas préoccupés durant les vingt dernières années de l’état désastreux de leurs forces armées, dont il apparaît que, pour la plupart, elles sont en état d’ échantillons embryonnaires, incapables de tenir dans une guerre longue et de haute intensité.
La France n’aurait que 200 tanks ! Alors qu’il en faudrait un millier pour résister aux Russes. La Belgique, qui n’a pas de tanks, est la nation la moins en règle de toutes celles de l’Otan pour le payement de sa cotisation annuelle, soit 2% du Produit intérieur brut belge (le PIB).
En 2014, les chefs d’État et de gouvernement des pays de l’OTAN sont convenus que chaque Allié consacrerait 2 % de son produit intérieur brut (PIB) à la défense, contribuant ainsi à faire en sorte que la disponibilité opérationnelle reste assurée à l’échelle de l’Alliance. Ils ont pris cette décision à la suite de l’annexion, illégale, de la Crimée par la Russie, et dans un contexte général d'instabilité au Moyen-Orient. L’engagement de 2014 s’inscrivait dans le prolongement d’une décision des ministres de la Défense des pays de l’OTAN, qui, en 2006, s’étaient mis d’accord sur l’objectif de porter les dépenses nationales de défense à 2 % du PIB. Le respect de la règle des 2% est un indicateur important : il signale la volonté politique de chacun des Alliés de contribuer à l’effort collectif en matière de défense.
En 2024, le nombre d’Alliés consacrant plus de 2 % de leur PIB à la défense devrait passer à 18 sur 30 ; c’est six fois plus qu’en 2014, date à laquelle trois pays membres seulement avaient franchi ce palier. Au cours des dix dernières années, les pays européens de l’Alliance n’ont cessé d’augmenter leurs dépenses de défense : celles-ci représentaient 1,47 % de leur PIB combiné en 2014, et elles atteindront la barre des 2 % en 2024 grâce à un effort d’investissement collectif de 380 milliards de dollars.
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La chaîne de la télévision LCI transmet du matin à la nuit des programmes détaillés sur l’évolution des guerres d’Ukraine et de Gaza. De nombreux spécialistes civils et militaires se succèdent pour commenter les nouvelles et les images de bombardements ininterrompus des Russes sur les villes et villages ukrainiens et de Gaza. On aurait aimé voir plus tôt ces spécialistes, si nombreux maintenant, et qui publient livre sur livre, crier leurs avertissements avant l’éclatement des conflits, et qu’ils voyaient les Russes s’armer dans une économie de guerre ininterrompue durant les 20 dernières années.
Trop tard maintenant.
Bientôt les grands massacres des peuples occidentaux trahis par leurs gouvernements !
Honte au Pape François qui n’a jamais voulu mettre un pied à Kiev, lui le défenseur oral des peuplades microscopiques sises en bordure de régions inexplorées. Il vient de sortir une autobiographie, décrivant notamment son amour pour une jeune fille, mais il put lui résister et se fit jésuite pour le meilleur et pour le pire.
On a tellement critiqué l’attitude du pape Pie XII insuffisamment énergique pour condamner clairement les nazis. Que dira-t-on plus tard du silence du Pape François alors que les cadavres ukrainiens s’accumulent chaque jour victimes des canons russes bénis par Sa Grandeur le Patriarche orthodoxe Kirill le fidèle pro Poutine.
La tête catholique et la tête orthodoxe, qui les jugera ?
Peuples européens, en cas d’échange nucléaire, nous allons tous mourir. Perdez toute espérance.
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Timide approche vers le mystère de la Sainte Trinité
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Dieu Trinitaire, Père, Fils, Esprit Saint
Gloire infinie, Puissance infinie, Amour infini,
Trois Personnes en un seul Dieu,
Trois purs Esprits
Eternellement présents, sans commencement ni fin.
Le Fils non créé mais engendré par le Père
Le Fils créateur, de qui tout vient
Le Fils, Verbe de Dieu, créa l’univers,
L’Esprit qui n’est ni le Père ni le Fils, mais l’Esprit du Père et du Fils, égal au Père et au Fils.
Hors du temps et dans le temps,
Le Fils, engendré par le Père, s’est incarné et rendu visible en Jésus-Christ , qui est totalement Dieu et totalement Homme, fils de la Vierge Marie et du Père.
Le Dieu caché se révèle dans son Fils, le Christ Jésus,
Jésus-Christ est le Fils créateur, de qui tout vient, Dieu visible.
Jésus est Dieu la seconde Personne de la Trinité.
Jésus-Christ fils de Marie est le créateur de sa mère.
Selon Saint Augustin : Ainsi encore le Père a engendré le Fils, en sorte que le Fils n'est point le Père: et de même le Père n'est point le Fils, puisqu'il l'a engendré. Quant à l'Esprit-Saint, il n'est ni le Père, ni le Fils; mais l'Esprit du Père et du Fils, égal au Père et au Fils, et complétant l'unité de la Trinité.
Le Fils martyr, Jésus-Christ, se dit abandonné le jour de sa mort sur la Croix, par le Père.
Il a l’expérience de l’abandon de l’Amour infini.
Mis en croix il meurt sur le calvaire, il est enseveli.
Pleurs et cris d’épouvante.
Les amis ont fui, sauf Jean l’ami.
Jésus Dieu vivant, totalement Dieu et totalement Homme, et Fils du Père, accepte de mourir abandonné, de renoncer à sa Divinité, la partie était perdue, le Père n’avait rien dit, n’avait pas voulu Le protéger ni Le sauver.
Le Père, en apparence, insensible à la douleur du Fils.
Jésus solitaire dans l’agonie du Mont des Oliviers, Sueur de sang, angoisse infinie
Lui Dieu vivant, Seconde Personne de la Trinité, qui sait tout, voit arriver la trahison, le suicide de Judas, les tortures, la flagellation, la couronne d’épines, le portage de la croix, la crucifixion, les clous qui percent les chairs et la mort, sa mort à lui, acceptée par son Père qui se tait, qui ne le protège ni ne le défend.
Le Fils rachète les péchés du monde. Il est sacrifié par le Père.
La mort du Fils est la mort de Dieu.
Malgré le silence du Père, le Fils va s’unir à Lui jusque dans la mort.
Les créatures humaines ne supportent pas le Fils, et le tuent.
Celui qui créa l’univers est mis à mort par ses créatures.
Le Père offre son Fils au monde. Le Fils consent mais il ignore les détails du sacrifice. Il demande au Père d’éloigner le calice. Mais il boit le calice des douleurs jusqu’à la lie.
Le Fils, Dieu-Homme, est le sacrifié, le Père est l’ordonnateur du sacrifice.
Le sacrifice de Jésus est donc la fusion de deux infinis : l’infinie bonté du Père qui a demandé à son fils Jésus de mourir pour sauver l’humanité, de cacher en apparence sa divinité en revêtant le corps humain, car Jésus est totalement un être humain de sa naissance jusqu’à sa mort, et en même temps cet humain est le Fils de Dieu, Seconde Personne de la Trinité, Dieu lui-même, qui accepte de descendre de sa Majesté divine infinie pour obéir à son Père jusqu’à la mort, sans connaitre l’essentiel du plan divin, vu qu’Il crie en mourant être abandonné par son Père.
Le Fils, Dieu fait homme, rejoint par la mort toutes les créatures qui naissent, vivent et meurent. Il se revêt de douleurs, de souffrances et de mort, en sachant une chose : le Père l’a abandonné. Il meurt désespéré. Le Christ a expérimenté durant sa courte vie terrestre toutes les douleurs, physiques et mentales, de l’humanité. Sa mort fut celle du grand abandon. Silence du Père et des Anges.
Le Christ montre que Dieu peut aussi souffrir toutes les douleurs, tous les supplices.
La majesté divine et infinie peut se soumettre à vivre la plus basse condition de l’humanité , celle qui est souffrante, torturée et mise à mort.
Le Fils est donc le lien voulu par son Père, bonté et justice infinies, pour payer par sa mort d’homme le sauvetage de l’humanité.
Sur la Croix , Jésus le Fils ignore comment finira la partie.
Sur la Croix, Jésus est Dieu abandonné par Dieu. Son Père a coupé le courant.
La résurrection de Pâques rétablit le courant. Le Fils se montre tel un être évanescent ressuscité de qui on peut toucher les stigmates de son martyre. Il regagnera bientôt le Paradis. Il parle peu, il traverse les murs. Il nous laisse l’Esprit saint. Le Père se cache à nouveau. Le monde est sauvé par Dieu, mais après et malgré la résurrection du Fils, les douleurs et la mort sont toujours présentes dans la vie des hommes rachetés.
Jésus est-il le Dieu Créateur ? Lire ici la réponse d’un site biblique https://www.gotquestions.org/Francais/
Réponse : OUI.
En effet, au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. » Colossiens 1.16 précise que Dieu a « tout » créé par Jésus-Christ.
La Bible affirme donc clairement que Jésus est le Créateur de l'univers.
Le mystère du Dieu trinitaire est difficilement compréhensible, mais il s'agit d'une doctrine révélée par les Écritures. Dans la Bible, Dieu le
Père et Jésus sont tous deux appelés berger, juge et Sauveur, ainsi que « celui qu'ils ont transpercé » (Zacharie 12.10). Christ est la représentation exacte du Père, étant de la même nature que lui (Hébreux 1.3). En un sens, tout ce que fait le Père, le Fils et le Saint-Esprit le font également et inversement. Ils sont toujours en parfait accord, tous égaux et tous un seul Dieu
(Deutéronome 6.4). Comprendre que Christ est Dieu et a tous les attributs de la divinité nous aide à comprendre qu'il est le Créateur.
« Au commencement, la Parole existait déjà. La Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu. (Jean 1.1) Ce verset nous révèle trois vérités importantes concernant Jésus et son Père : 1) Jésus était « au commencement » : il existait de toute éternité avec Dieu et était présent lors de la
création. 2) Jésus est distinct du Père : il était « avec » Dieu.
3)
Jésus est de la même nature que Dieu : il « était Dieu ».
Hébreux 1.2 dit : « Dieu, dans ces jours qui sont les derniers, nous a parlé par le Fils. Il l'a établi héritier de toute chose et c'est par lui aussi qu'il a créé l'univers. » Christ est
l'agent de la création divine, le monde a été créé « par » lui. Le Père et le Fils avaient deux fonctions distinctes dans la création, mais ils travaillaient ensemble pour créer l'univers. Jean
dit : « Tout a été fait par [Jésus] et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans [lui]. » (Jean 1.3)
L'Apôtre Paul ajoute : « il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous vivons, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui tout existe et par qui nous
vivons. » (1
Corinthiens 8.6).
Le Saint-Esprit, troisième personne de la Trinité, était également un agent de la création (Genèse 1.2). Le terme hébreu pour « esprit » étant souvent traduit par « vent » ou « souffle », on voit les trois personnes de la Trinité à l'œuvre dans ce verset : « Le ciel a été fait par la
parole de l'Éternel, et toute son armée par le souffle de sa bouche. » (Psaume 33.6)
Une étude approfondie des Écritures montre que Dieu le Père est le Créateur (Psaume 102.25) et qu’il a créé le monde par son fils Jésus. (Hébreux)
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Henri de Meeûs
2024