Dans cette guerre en Ukraine, chaque jour qui passe est plus terrible que celui de la veille. La folie poutinienne n’a pas trouvé ce qui l’arrêtera. Le dictateur règne par la terreur, les assassinats, les emprisonnements pour longue durée. Les hauts gradés et les membres de la police secrète lui semblent entièrement dévoués et pas prêts à le démettre. Poutine, qui se croit chef de guerre, fait valser les généraux qui le déçoivent.
L’armée russe va d’échecs en échecs dus, entre autres, à une très mauvaise logistique qui éreinte les soldats manquant d’armes, de munitions et de nourritures. Faute d’une réserve de soldats aguerris ou d’une riposte par un tir nucléaire tactique, la Russie s’effondrera.
La mobilisation partielle est chaotique et semble non préparée. Les jeunes hommes enrôlés découvrent que beaucoup d’armes qu’ils reçoivent, ne sont pas en ordre de marche, qu’il n’y a pas de pansements ni de produits pharmaceutiques. Pas de lits dans les camps de regroupement qui ressemblent à des baraquements de prisonniers.
Enrôlés de force, ces jeunes vont à l’abattoir. S’ils refusent de marcher, ce sera la prison. Dix à quinze années. Beaucoup fuient vers la Finlande, la Georgie, l’Arménie, le Kazakhstan.
Avec les referendums fabriqués en toute hâte, Poutine obtient des votes avec des majorités de plus de 90% en vue de rattacher les quatre régions ukrainiennes à la Russie. Le Kremlin accueillera donc ce vendredi 30 septembre une cérémonie lors de laquelle l’annexion des régions ukrainiennes de Donetsk et Lougansk (est) et Kherson et Zaporijjia (sud) sera formalisée.
Tout cela est fabriqué en toute hâte, et ne sera pas reconnu par les règles du droit international, ni par d’innombrables états. Mais Poutine essaie de donner une apparence de consultation, à forme juridique, des habitants russophones, afin de pouvoir clamer haut et fort à la Douma que ces quatre régions, avec l’accord quasi unanime de leur population, font désormais partie intégrante de la Russie. Elles seront défendues par des armes nucléaires tactiques si nécessaire. On va vers la guerre mondiale. Les USA s’expriment peu, et ne semblent pas faire peur à Poutine. Les USA se méfient et demandent à l’Inde et à la Chine de raisonner Poutine et de ne pas utiliser les armes nucléaires tactiques . Vains efforts ?
Si la Troisième Guerre mondiale éclate, après 8 mois de guerre en Ukraine attaquée par les Russes, ce sera la fin de l’Europe non armée, - dépendante de l’OTAN, donc des USA - avec ses chefs d’Etat mondialistes, pourris par le clientélisme et les partis, qui ont accepté de désarmer leur pays en économisant sur le budget de leur armée systématiquement, et durant des dizaines d’années.
L’Europe depuis sa fondation n’a pas voulu se doter d’une armée puissante et structurée, préférant les contrats juteux du commerce mondial et des règles multiples pour brider les nations dans leur liberté souveraine. Réactions de défense des Polonais et des Hongrois. D’autres pays suivront et refuseront la tutelle européenne. Il y a eu la Grande-Bretagne, il y aura bientôt l’Italie. Chassez le naturel, il revient au galop quand la guerre s’approche.
L’Europe est incapable de défendre ses habitants. Elle récoltera ce qu’elle a semé.
Les sacrifices et les morts de la Seconde Guerre mondiale n’auront servi à rien, vu que c’est toute l’Europe qui va passer prochainement dans la moulinette poutinesque sans avoir les défenses nécessaires. Comme en 40 ? En pire.
Les peuples aveugles continuent de vivre sans trop s’attarder sur les menaces des Russes. Poutine veut appliquer ses plans mais rencontre beaucoup d’obstacles, même si son armée a tué des milliers d’Ukrainiens civils et militaires et démoli l’immobilier de l’Ukraine ravagée par des bombardements fous. Que de villes et de villages détruits, que de morts ! Les Occidentaux n’osent pas faire entrer leurs soldats pour venir à l’aide de l’Ukraine ; ils livrent des armes, surtout les USA, la Grande-Bretagne, les pays baltes. La France, à part les canons Caesar, n’est pas très généreuse dans ses secours. Lors de son déplacement à Kiev, Emmanuel Macron a annoncé que la France allait livrer « six Caesar additionnels », des canons automoteur réputés pour leur précision. Douze ont déjà été livrés.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, la France a livré 18 canons Caesar à l’Ukraine, dont six supplémentaires annoncés le 16 juin à Kiev par le président Macron. Ces canons sont d’une extrême précision. Cette nouvelle livraison ampute de près du quart le stock de l’armée française de ce type de matériel. En février, la France possédait 76 Caesar. « Le choix de donner six Caesar supplémentaires (à l’Ukraine), soit 18 au total répond à une nécessité immédiate de survie des Ukrainiens face aux Russes », justifie-t-on au ministère des Armées, précisant que ceux-ci étaient prélevés sur « les réserves de l’armée de terre ».
Le Canon Caesar
Comme le président ukrainien Zelensky l’a dit, « le Caesar fait la différence sur le terrain, par la précision de ses tirs et par sa capacité à échapper aux ripostes adverses ».
C'est un canon de 155 mm , long de 52 calibres (soit un peu plus de huit mètres) conçu et fabriqué par Nexter Systems à Bourges.
Vitesse tout terrain : 50 km/h en tout-terrain
Armement principal : Canon de 155 mm/52 cal.
Vitesse sur route : 100 km/h sur route
Moteur : Diesel
Leur portée est d'environ 40 km avec une capacité de tir de 6 coups en 1 minute (mise en batterie et sortie de batterie en 2 minutes). Ils possèdent une grande mobilité tactique et stratégique (autonomie 600 km et vitesse sur route plane >80 km/h). Les Caesar sont aérotransportables en C130 et A400M
Les canons Caesar ont rendu la défense ukrainienne plus agile, moins prévisible. Ce système est principalement très maniable et mobile. C’est un facteur très important dans une guerre contemporaine comme celle-ci , opposant les Caesar aux vieux systèmes ukrainiens non mobiles . « Grâce à cette arme, nous gagnons beaucoup de temps, de sorte que l’ennemi ne peut pas nous attaquer ni riposter rapidement », (Wikipedia)
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°