Nous vivons une période de l’humanité où le mal, le mensonge et la destruction sont déchaînés. La Nature souffre avec un climat de plus en plus brûlant qui anéantit des forêts en quelques jours. Les pompiers sont dépassés, la faune et la flore sont détruites.
Qui sauvera les animaux prisonniers dans les brasiers ? Personne.
On repère maintenant que plusieurs feux ont une origine criminelle.
Des incendiaires multiplient leurs crimes le jour, la nuit. Mais le pouvoir judiciaire s’il trouve un coupable, le condamnera légèrement.
Dans leurs appartements surchauffés, ceux qui ne prennent pas de vacances, se claquemurent derrière leurs rideaux ou leurs volets fermés, regardant le thermomètre monter de 30° à 40°. C’est trop. On n’en peut plus. Les vieillards, dans leur séniorie, boivent des litres d’eau.
Les étés deviennent redoutables, font peur autant que les hivers rudes des temps plus anciens.
On sait que les étés caniculaires sont suivis, souvent, par des inondations, des tempêtes, des orages parfois effrayants. Comment se protéger ? L’être humain de plus en plus fragile devient nerveux. Son agressivité augmente car il ne peut supporter calmement la montée des périls.
Les peurs sont augmentées par les médias et les images dramatiques, qui passent en boucles. C’est à qui publiera la plus terrifiante.
La guerre en Ukraine décidée par le prince des démons multiplie les états de stress. On vit dans la pensée qu’après avoir réglé son compte à l’Ukraine, Poutine continuera ses destructions avec d’autres Etats qui ont osé fournir des armes aux Ukrainiens. Les nations occidentales sont tétanisées et les impulsives sanctions décrétées par elles contre la Russie, sans trop de réflexion, leur reviennent en boomerang, mal calculées, mal ajustées mal appliquées, comme le gaz que Poutine utilise en armes de guerre anti-occidentales, en fermant de semaine en semaine les robinets.
Pourquoi les Occidentaux n’interrompent – ils pas eux-mêmes les flux du gaz qui traverse sous terre leur pays et sous les flots de la Baltique ? Poutine serait incapable alors de vendre le gaz qui ne peut plus passer dans les canalisations situées hors de la Russie.
Je la vois souvent dehors, marchant à pas lents sur le trottoir. Elle traîne derrière elle une laisse. Au bout de celle-ci, un petit collier blanc accroché à la laisse. Le collier tressaute sur les pavés. Mais il n’y a ni chien ni chat au bout de celui-ci. Je me permets de l’arrêter. Elle me regarde en clignant des yeux. Je dis : « Madame, pourquoi cette laisse que vous tirez derrière vous ? » « Je promène mon chien, trois fois par jour chaque jour vingt minutes. Il faut qu’il sorte. » Elle ajoute : « C’est un chien de haute race. Il est invisible. Vous ne l’avez pas encore vu. Il s’appelle Brésil. » Et elle poursuit sa promenade.
Je rêve beaucoup. Je remercie le Seigneur de ne pas m’exposer à des cauchemars. Ces rêves sont vite oubliés.
Mes amis connus à l’université - nous avons le même âge – et moi, nous souffrions des mêmes problèmes dans la vie sociale :
1°) la dégradation des services bancaires où les clients qui étaient les rois, ont perdu le respect du monde bancaire, obligés de se plier aux folies de l’informatisation toujours plus poussée sous peine de n’être plus servis correctement.
2°) La fermeture des églises, c’est la déchristianisation partout.
3°) Les deux années de Covid ont abîmé la vie sociale : moins de réunions, d’invitations, de concerts, d’activités culturelles. On voit moins d’amis. Quelque chose est cassé. Et la guerre d’Ukraine n’améliore rien.
Elle est très âgée. 95 ans. A encore toute sa tête. Mais vivant seule dans un petit appartement, elle reçoit les visites quotidiennes d’un de ses fils. L’autre fils sort d’un long covid et doit se ménager et vivre au grand repos. Elle n’a plus le moral, et cherche à convaincre ses deux enfants de signer les documents l’autorisant à se faire euthanasier.. Elle est têtue et insiste. Une trop longue vie n’est pas un cadeau.
Les caractères innés de la petite fille de quatre ou cinq ans, jouant déjà à la petite dame.
M d’0 m’écrit à propos des aphorismes de Montherlant :
« Je goûte aux aphorismes de MONTHERLANT avec grand plaisir, ses aphorismes qui sont les plus vrais que je connaisse (avec ceux de Paul Valéry). (On peut le dire sans trembler, en attente de la fin de son purgatoire, qui s’éternise, Montherlant est bien le plus grand penseur au monde) ». L’aphorisme qui suit me ressemble, ajoute mon correspondant :
« Un, c’est possible ;
Deux, cela peut encore aller ;
Trois, c’est presque la foule ;
Quatre, cela devient dément. »
(Même chose pour moi. Je déteste le groupe et la foule.)
Joie de rencontrer un jeune Français qui goûte à la beauté des textes de Montherlant !
On fait un foin du dernier Louis-Ferdinand Céline, Guerre, un inédit publié il y a quelques mois par Gallimard. Ce livre assez grossier n’est pas un chef d’œuvre. Vendredi 29 juillet 2022, sur deux pages, le journal Libération sort un article de philologues pour mettre en doute le classement chronologique de Guerre établi par l’éditeur par rapport à deux œuvres de Céline, Voyage au bout de la nuit et Casse-Pipe. Les philologues aiment se perdre dans les détails minuscules et passent souvent à côté de l’essentiel. Ils veulent montrer que l’éditeur et les ayants-droits de la succession donnent une représentation inexacte des dates de création de Guerre ! Mais qu’est- ce que cela change ?
Extrait du Journal de Kafka : 14 février 1914 (Pléiade, Gallimard Journaux et lettres, 1897-1914, p. 390) :
« S’il m’arrivait de me tuer, personne, à coup sûr, n’en serait responsable, quand bien même le premier motif manifeste serait le comportement de F. Dans un demi-sommeil je me suis déjà imaginé la scène qui se produirait si, en prévision de la fin, j’arrivais à son appartement, une lettre d’adieu dans la poche, me faisais éconduire en tant que prétendant, posais la lettre sur la table, me dirigeait vers le balcon en écartant vivement tous ceux qui se précipiteraient pour me retenir, et sautais par-dessus la balustrade, obligeant leurs mains à me lâcher tour à tour. Or dans la lettre, il y aurait écrit que si je me jette par la fenêtre, c’est à cause de F., mais que, même si elle avait accepté ma demande, ça n’aurait pas changé grand-chose pour moi. Ma place est en bas, je ne vois aucun autre arrangement, il se trouve que F. est par hasard la personne à même laquelle s’affiche ma destinée, je ne suis pas capable de vivre sans elle et je n’ai plus qu’à sauter par la fenêtre, mais je ne serais pas capable non plus, et F. le devine, de vivre avec elle. Pourquoi ne pas y employer cette nuit ? Déjà m’apparaissent les orateurs de la soirée parentale d’aujourd’hui, qui ont parlé de la vie et des conditions à créer pour elle, mais je m’accroche à des idées, je vis complètement embarqué dans la vie, je ne le ferai pas, je suis froid comme tout, triste d’avoir une chemise qui me serre au cou, je suis maudit, je happe l’air dans le brouillard. »
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L’extrême discrétion du Pape François dans la guerre de Poutine à l’Ukraine ! Pourquoi ? On a reproché le silence de Pie XII lors du massacre des Juifs. Qui connait et dira le pourquoi de cette réserve face aux crimes de Poutine ?
On parle souvent des valeurs à défendre envers et contre tout. Nos valeurs européennes ! Nos valeurs de civilisation ou des démocraties !
Grande escroquerie qui se cache derrière des mots vides de sens et de contenu. Les valeurs du monde sont le fric, le pouvoir, la jouissance avec les multiples plaisirs. En le chacun pour soi.
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